- L'investissement individuel dans la création d'entreprise : les investisseurs providentiels ( " business angels " )

 

Le constat :

L'émergence d'une population d'investisseurs providentiels (" Business Angels "), est un élément important pour le financement de la création d'entreprises. Ces personnes, qui ont, en général, une expérience réussie au sein d'une entreprise, se distinguent des autres investisseurs non seulement par leur volonté de consacrer une partie importante de leurs ressources au financement de jeunes entreprises, mais aussi par leur capacité à apporter une expertise et un appui aux créateurs d'entreprises.

La loi de finances pour 1998 a créé un mécanisme de report d'imposition des plus-values de cession de valeurs mobilières ou de droits sociaux pour les salariés ou dirigeants d'une société, qui réinvestissent dans une société non cotée de moins de 15 ans le produit de cession de leurs droits sociaux dans leur entreprise d'origine. Ce dispositif a été pérennisé par la loi de finances pour 2000.

Il n'est pas parfaitement adapté à la stratégie financière de ces investisseurs providentiels, qui s'engagent en général dans une démarche d'investissement à long terme, en apportant un soutien financier et du conseil successivement à de nombreuses entreprises en création.

 Les décisions des Etats Généraux :

Afin de rendre plus efficace le régime fiscal de report d'imposition des plus-values :

les réinvestissements successifs dans des entreprises nouvelles seront possibles : le report d'imposition bénéficiera désormais à tous les réinvestissements successifs dans des entreprises non cotées de moins de 15 ans ;

la population des personnes pouvant investir dans la création d'entreprises grâce à ce mécanisme sera élargie, par une réduction de 5 à 3 ans de la condition de présence de l'investisseur dans la société d'origine et de 10% à 5% du montant minimum du capital de cette société qu'il doit détenir.

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© Ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, 13/04/2000